2. Etudier le texte distribué: que révèle-t-il sur Mme de Rênal?
3. Exposé de ses découvertes à la classe.
4. Synthèse sur le personnage.
Synthèse sur Mme de
Rênal:
Mme de Rênal ( Louise), femme du maire de Verrière, mère de
deux enfants, garçons. présentée dès le chapitre II: elle "paraissait une femme de trente ans, mais encore assez jolie."Portrait développé au chapitre III: " C'était une femme bien faite, qui avait été la beauté du pays, comme on dit dans ces montagnes. elle avait un certain air de simplicité et de la jeunesse dans la démarche, aux yeux d'un Parisien, cette grâce naïve,pleine d'innocence et de vivacité serait même allée jusqu'à rappeler des idées de douces voluptés(...) Ni la coquetterie ni l'affectation n'avaient jamais approché du coeur de Mme de Rênal" On remarque que le narrateur se désolidarise du jugement que les autres portent sur elle: "comme on dit", "aux yeux des parisiens" etc
Exemple de probité jusqu’à ce qu’elle rencontre Julien. D’abord attirée par lui car il semble bon pour ses enfants, solitaire et finalement assez délaissée par son mari, elle a l'esprit romanesque sans avoir lu de romans, émotive, connaît à la fois le plaisir et le remords quand elle cède à Julien. C’est la maladie de son fils Stanislas-Xavier qui lui fait comprendre « dans quelle faute énorme elle s’était laissé entraîner » (I, 19)
Exemple de probité jusqu’à ce qu’elle rencontre Julien. D’abord attirée par lui car il semble bon pour ses enfants, solitaire et finalement assez délaissée par son mari, elle a l'esprit romanesque sans avoir lu de romans, émotive, connaît à la fois le plaisir et le remords quand elle cède à Julien. C’est la maladie de son fils Stanislas-Xavier qui lui fait comprendre « dans quelle faute énorme elle s’était laissé entraîner » (I, 19)
Education religieuse, mais jusqu’à la maladie de son fils
trop heureuse pour prendre conscience de sa faute. ( Il ne pouvait voir là ni
hypocrisie ni exagération. Elle croit tuer son fils en m’aimant, et cependant
la malheureuse m’aime plus que son fils. Voilà je n’en puis douter, le remords
qui la tue, voilà de la grandeur dans les sentiments.) I, 19
Dans le livre II, Julien l'oppose souvent à Mathilde. image de la femme qui console et pardonne.
Dans le livre II, Julien l'oppose souvent à Mathilde. image de la femme qui console et pardonne.
Elle fait progresser l’intrigue : cf lettre qu’elle
envoie au marquis de la Mole qui empêche le mariage de Julien et de Mathilde (
II, 35) manipulée par son nouveau confesseur, elle accuse Julien d’une conduite
« extrêmement condamnable » cf II, 35
« pauvre et avide, c’est à l’aide de l’hypocrisie la
plus consommée, et par la séduction d’une femme faible et malheureuse, que cet
homme a cherché à se faire un état et à devenir quelque chose. »
Elle finit à la fin du roman par oublier les convenances et
la morale par passion ( « Elle avait le sacrifice de se séparer de Julien,
et après un tel effort, le désagrément de se donner en spectacle, qui en
d’autres temps lui eût semblé pire que la mort, n’était plus rien à ses
yeux. » II,45
Stendhal n’a pas écrit de longs monologues introspectifs
pour elle contrairement à Mathilde et Julien, chez elle actes et sentiments
coïncident parfaitement. Sincère.
La dernière phrase du roman exprime l’amour absolu qu’elle
éprouve pour Julien
« Madame de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne
chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais , trois jours après
Julien, elle mourut en embrassant ses enfants. »
-d'abord envisagée dans sa fonction d'épouse du maire de Verrières et en tant que mère de ses deux enfants;
- riche héritière , a apporté sa fortune à son mari et le soutient dans ses affaires et dans ses activités politiques;
-respectée de ceux qui la cotoient, jugée encore jolie à trente ans, discrète;-
-"éblouissante" pour Julien lors de la première rencontre, satisfaction narcissique: être appelé "Monsieur" par une femme jolie et surtout de la bonne société. Très polie, pas du tout arrogante avec son personnel;
-un des rares personnages du roman à ne pas être sensible à la vanité sociale, au désir de paraître. elevée dans un couvent, elle ignore beaucoup de choses de la vie, n'a pas lu de romans qui auraient pu lui donner des modèles ou la corrompre.Naturelle, sensible, sincère.
-elle découvre l'amour et ses affres avec Julien: "le bonheur d'aimer"mais n'est pas consciente vraiment de dangers qu'elle court: si Julien avait été un vrai Don Juan elle aurait été compromise.
-Très pieuse elle pense que la maladie de son fils est une punition divine de son adultère, en proie au remords, elle se laisse influencer par ses confesseurs jésuites et écrira la lettre de dénonciation qui empêchera le mariage de Julien avec Mathilde de la Môle.
- elle pardonnera à Julien d'avoir voulu attenter à sa vie et se repentira de la lettre calomnieuse. Elle vivra pleinement son amour lorsque Julien sera en prison, sans souci des convenances. Maternelle avec Julien, elle ne pourra survivre à sa mort. Cf la dernière phrase du roman.
A travers elle , Stendhal dénonce l'emprise des religieux sur les femmes et souligne l'importance de l'amour dans la quête du bonheur.
-d'abord envisagée dans sa fonction d'épouse du maire de Verrières et en tant que mère de ses deux enfants;
- riche héritière , a apporté sa fortune à son mari et le soutient dans ses affaires et dans ses activités politiques;
-respectée de ceux qui la cotoient, jugée encore jolie à trente ans, discrète;-
-"éblouissante" pour Julien lors de la première rencontre, satisfaction narcissique: être appelé "Monsieur" par une femme jolie et surtout de la bonne société. Très polie, pas du tout arrogante avec son personnel;
-un des rares personnages du roman à ne pas être sensible à la vanité sociale, au désir de paraître. elevée dans un couvent, elle ignore beaucoup de choses de la vie, n'a pas lu de romans qui auraient pu lui donner des modèles ou la corrompre.Naturelle, sensible, sincère.
-elle découvre l'amour et ses affres avec Julien: "le bonheur d'aimer"mais n'est pas consciente vraiment de dangers qu'elle court: si Julien avait été un vrai Don Juan elle aurait été compromise.
-Très pieuse elle pense que la maladie de son fils est une punition divine de son adultère, en proie au remords, elle se laisse influencer par ses confesseurs jésuites et écrira la lettre de dénonciation qui empêchera le mariage de Julien avec Mathilde de la Môle.
- elle pardonnera à Julien d'avoir voulu attenter à sa vie et se repentira de la lettre calomnieuse. Elle vivra pleinement son amour lorsque Julien sera en prison, sans souci des convenances. Maternelle avec Julien, elle ne pourra survivre à sa mort. Cf la dernière phrase du roman.
A travers elle , Stendhal dénonce l'emprise des religieux sur les femmes et souligne l'importance de l'amour dans la quête du bonheur.
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