Poèmes inspirés par la structure du début de "Zone"

J'ai reçu pour le moment les contributions de Shamil, Lucas et Eylem. mais j'attends que tout le monde fasse l'exercice. Vous n'êtes pas obligés de calquer toute la structure du poème d'Apollinaire, juste que l'on reconnaisse l'inspiration et l'adresse à un "tu" qui est soi-même et parfois ne autre instance que l'on tutoie.

Shamil

Les cités de France, de Narvalo

Ah mon cher tu es tombé bien bas

Regarde où est-ce que tu es

Tout en bas de cette cité

N’en souhaitant plus que le déclin

Tu te perds dans ces combles d’antan

Où les mistrals étaient gagnants

Le temps passera tout vitement

Tu pleureras l’heure où tu pleures

Avec une certaine douleur au cœur

Tu parcourus la Terre le Ciel

Cherchant ton chemin

Dans cette cité sans fin

Et à la fin tu es las de ce monde ancien

Lucas

A la fin tu es las de ce monde récent

Tu es fatigué de ce confinement

Tu n’en peux plus de tes parents

Qui t’obligent tout le temps

A faire des devoirs

Toi qui ne peux plus les voir

Vivement le déconfinement

Pour pouvoir sortir comme avant

Pour pouvoir faire le chenapan

C’est bien plus exaltant

L’idole

A la fin tu es las de ce monde nouveau,
Le Big Ben ce monument très beau.
Tu en as assez de vivre dans l’époque contemporaine,
Ici même les nouvelles technologies ont l’air d’être anciennes.

Le rappeur le plus moderne c’est vous JUL, tu as la voix la plus douce.
Et toi que les portes observent, la honte te repoussent
D’entrer dans un studio et de chanter,
Mais tu ne fais que  dormir et  manger.

Voilà ta poésie d’aujourd’hui
Il se peut qu’elle ne plaise ni à toi ni à autrui
Mais tu la publies pour gagner ton combat
Contre ce monde d’ici-bas.

Eylem SAVRANLI
inspiré par « Zone », de Guillaume Apollinaire

Clémence

A la fin tu es las de ce monde nouveau

Tu es fatiguée de sortir avec Matt Pokora

Pour qu’au final ça se termine au Norma

Il te piste sur Insta, mais il a trop d’égo

Alors il met des phrases dans sa bio

Pour capter l’attention

Mais toi tu préfères aller au Action

Pour faire des apéros au concombre et au saumon



Neslihan

LE MONDE PERDU

A la fin tu es là de ce monde nouveau
Assez de tous ses réveils qui chantonne
Cette symphonie qui détruit nos rêves 
Et qui finira souvent par une trêve

Des illusions qui te montent à la tête
et des pigeons qui font la fête
Les taupes sont sous terre et creusent leurs trous
Tandis que nous les humains on s’en fou 

La pollution nous met en dépression
Et les animaux nous disent attention 
Ils nous envoient des appels de phare
Qui nous font perdre tout espoir

Neslihan

Bonjour jeunesse

Tu es ma compagne

Juste après que je naisse

Tu sembles acquise

Au dernier âge

Devenu sage

Tu contemples ta jeunesse éprise

Pourtant tu méprises

le temps qui passe

A la fin tu es las(se)

De tes souvenirs qui s’entassent

                                        Alexandre Nicollet